Historique - CHHMY

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CHOEUR D'HOMMES DE MARTIGNY
100 ANS AU SOLEIL DE L'AMITIÉ

 


Au coude du Rhône, ouverte vers l’Italie et vers la France, fut bâtie l’antique cité d’Octodure qui décida un beau jour de s’appeler Martigny.
Carrefour d’idées, la bourgade développa son agriculture, son commerce, son industrie et s’ouvrit à la culture en fondant en 1908 deux sociétés musicales aujourd’hui centenaires : l’Harmonie Municipale et le Chœur d’Hommes de Martigny. C’est à ce dernier que ce film rend hommage : clin d’œil historique aux années et aux chanteurs qui ont écrit son histoire.
L’origine des chœurs valaisans est à rechercher dans les groupes d’hommes qui, autrefois, animaient la liturgie dans les églises et, dès le début du XXè siècle, se sont transformés en sociétés chorales pour s’ouvrir à la musique profane. Le Chœur d’Hommes de Martigny a été fondé le 17 décembre 1908 par un groupe de 16 ouvriers de la gare CFF. Le premier président se nommait Edouard Estoppey et le régent Fournier en fut le premier directeur.
Ce nouveau chœur rejoignait en Valais deux autres chœurs d’hommes profanes qui existaient déjà à Sion : Le « Rohnesängerbund » fondé en 1851, chœur de langue allemande qui deviendra en 1919 la « Chorale Sédunoise » et le « Männerchor Harmonie », qui chante encore dans la langue de Goethe.
Dès le début de son existence, le Chœur d’Hommes déploie une belle activité. Il répète 3 fois par semaine, organise des promenades, des excursions, des soirées théâtrales. En 1910, il est prêt pour son premier Concours cantonal à Sierre. En 1912, il organise la 4ème Fête Cantonale qui regroupe 530 chanteurs. C’est une belle réussite populaire qui laisse, hélas, les finances sur leur faim avec un maigre bénéfice de 35 francs 75. Pas de quoi jouer au nabab ! On organise le loto, des soirées littéraires, on bénéficie du subside communal, mais le chœur n’arrive pas à boucler ses comptes. Il faut même introduire une cotisation mensuelle pour les membres afin de pouvoir rémunérer le directeur (payé Frs. 5.- la répétition) et renoncer au voyage à Paris.
La première guerre mondiale paralyse le Chœur d'hommes en le privant du concours de ses membres mobilisés. Les archives de la société signalent pourtant qu’un soldat a pu être détaché pour participer à la réalisation des décors du théâtre.
Le 15 juin 1919, la société repart de plus belle en inaugurant son premier drapeau porté sur les fonts baptismaux par sa marraine : l’Harmonie Municipale.
Les mots Amitié-Patrie-Harmonie inscrits en lettres d’or sur le nouvel emblème, précisent la devise du Chœur d’Hommes, devise que celui-ci honorera toujours avec fierté.
Cette bannière, rafraîchie en 1950, sera remplacée en 1979, après soixante ans de service, par le nouveau drapeau offert et parrainé par Madame Yvette Marti et Monsieur Joseph Lauber.
En cette période d’après-guerre, peut-être grisés par les succès remportés lors des Fêtes Cantonales du début du siècle, ou poussés par l’attrait des voyages, les chanteurs martignerains participent à des concours internationaux : Le Havre en 1924 et Alger en 1930. Ils pérégrinent à travers l’Europe, s’arrêtant à Grenoble, Dijon ou Strasbourg. Ils se rendent enfin à Paris en 1958 à l’occasion du 50ème anniversaire de leur valeureux Chœur d’Hommes.
Pour toute Société de chant de notre canton l’activité musicale s’articulait entre l’Eglise et la salle de concert, les fêtes des groupements régionaux, les concours cantonaux ou fédéraux, les concerts de places et les échanges amicaux entre sociétés.
Au sein de la paroisse de Martigny, la liturgie était assurée par 3 chœurs : la « Schola Cantorum » en l’Eglise paroissiale de la Ville, le Chœur St-Michel  au Bourg et le Chœur St-Joseph à Martigny-Croix. Le Chœur d’Hommes, qui n’est pas un « Chœur d’Eglise » n’eut aucune activité de musique religieuse jusque dans les années 90 où il anima quelques cérémonies en l’Eglise paroissiale, à l’hôpital régional, au Castel, et au Temple protestant. Par contre, chaque année, il offrait à la population, un concert annuel doublé d’une partie théâtrale appréciée. C’est bien dans son habit de chœur profane que le Chœur d’Hommes trouva sa vocation… l’habit ne faisant pas le moine !
Les soirées du Chœur d’Hommes présentaient en première partie, sous forme de concert, le travail de la saison écoulée. Cette offrande était suivie, dans les débuts surtout, d’un volet théâtral animé par les acteurs du cru, puis, par une société littéraire invitée. N’allait-on pas au théâtre du chœur ? Ces soirées devenant interminables, drame et comédie laissèrent leur place aux prestations de chorales amies ou à l’un des deux chœurs d’enfants des Ecoles primaires, ceci dès 1975.
Autrefois, cette soirée annuelle se donnait à la mi-mars, avant ou après la St-Joseph, dans la grande salle de cinéma de la ville le « Casino Etoile » et se terminait par un bal populaire. Alors que les premiers couples se lançaient dans une marche entraînante, le Chœur d’Hommes recevait, dans un des salon du Casino, ses invités pour partager le verre de l’amitié. Monsieur le Président de la Commune et Monseigneur Le Prévôt étaient les premiers à y prendre la parole et à féliciter comme de coutume chanteurs et directeur.
Après la transformation du Casino, la fondation Gianadda, la salle communale rénovée, la salle du Collège Ste-Marie ou la salle Bonne-de-Bourbon abritèrent tour à tour les concerts du Chœur d’Hommes.
Dans toute société, le président est une figure essentielle. Ils sont nombreux à s’être succédés dans cette tâche. Nous mentionnerons ici les derniers en date : Messieurs Georges Salamin, Maurice Coquoz, Gilbert Dubulluit, Jean-Pierre Balma, Félicien Beaupain, Marius-Pascal Copt et Frédéric Paccolat. Chaque automne, celui-ci doit préparer et mener l’Assemblée générale. Cette réunion de tous les membres fait le bilan de l’année passée et prépare la saison à venir. Elle élit pour deux ans son comité, son président, sa commission de musique, son directeur, son sous-directeur, son archiviste et enfin, son porte-drapeau. Ces assemblées se tenaient dans un établissement de la ville dont le propriétaire était membre passif de la société. Si certaines furent sans histoire d’autres furent beaucoup plus animées, comme lors de la nomination de Léon Jordan en 1968.
Personne ne regrettera la décision prise puisque Léon Jordan va rester 28 ans à la tête du Chœur d’Hommes, et le conduire  vers  des sommets musicaux à travers des prestations reconnues et appréciées loin à la ronde.
Lors de cette assemblée générale, président, directeur et caissier se succédaient pour présenter leur rapport retraçant les événements de la saison écoulée : moments forts ou plus faibles, journées de joie ou de peine, les sociétaires étaient encouragés à aller de l’avant avec enthousiasme et fidélité dans un esprit d’amitié et de cordialité. La santé de la caisse se lisait sur le sourire du caissier, quant au directeur, il commentait les résultats obtenus, essayait de s’en servir pour mobiliser ses troupes en se plaignant bien souvent du manque d’assiduité, de ponctualité ou de fidélité aux répétitions. Il finissait généralement son exposé en priant le comité et les chanteurs de faire l’impossible pour recruter de nouveaux membres. Ce lancinant refrain restera à jamais le souci du Chœur d’Hommes comme celui de nombreuses autres sociétés chorales. A un moment donné pourtant, le Chœur d’Hommes crut au miracle !
Chaque année, hormis son concert annuel, le Chœur d’Hommes, participe à la vie culturelle de la cité. En fin de saison, il anime divers quartiers de la ville, la place centrale ou les établissements hospitaliers. Il lui arrive aussi de fraterniser avec d’autres sociétés chorales, partageant ainsi «la joie de chanter, au soleil de l’amitié… »
En 1950, le Chœur d’Hommes de Martigny participe à la fondation du Groupement des sociétés de chant du Bas-Valais. Le premier concert eut lieu à Champéry en 1951. Il prend part ensuite à tous les concerts du Groupement et organisa ceux de 1971 et de 2003. Il faut savoir que chaque quatre ans, le rendez-vous régional tombe pour laisser la fédération cantonale organiser sa grande rencontre des chanteurs valaisans.
Le Chœur d’Hommes se joint aussi à ces festivités puisqu’il fait partie de la Fédération des sociétés de chant du Valais fondée en 1906. Il s’est donc rendu à Sierre en 1910 pour la première et organisa celle de 1912 qui réunit à Martigny 540 chanteurs issus de 24 sociétés.
A ce jour, la Fédération valaisanne a mis sur pied 28 fêtes cantonales. Le Chœur d’Hommes de Martigny ne doit en avoir manqué aucune et sera quatre fois organisateur : En 1912 pour celle déjà citée, en 34, en 66 et en 1994… A chaque fois cet immense travail, somme de dévouement, d’enthousiasme et de gratuité, est récompensé par le sourire et les prestations des amoureux du chant choral.
Depuis 1958 à Martigny la société organisatrice d’une fête cantonale, va proposer un concert de réception. En 1966, le Chœur d’Hommes, aidé par le Chœur de Dames qui n’était pas encore « Romaine », vont créer la célèbre cantate « La Joie Partagée » sous la direction de son compositeur, l’abbé Kaelin, musicien fribourgeois. Cette œuvre pour chœur mixte, solistes récitant et petit ensemble instrumental, laissa aux interprètes  comme aux auditeurs, un souvenir indélébile. La fête de 1994 fut marquée par la création d’une autre cantate intitulée « Fêtes au Printemps » pour chœur d’hommes, quatuor de cuivre et récitant. Cette œuvre, due aux talents conjugués de Daniel Rausis pour le texte et de Léon Jordan pour la musique  laissera  un souvenir marquant à la cité du coude du Rhône. Les platanes de la place centrale doivent en fredonner encore quelques refrains.
Sur le plan suisse enfin, le Chœur d’Hommes va adhérer à la Société fédérale de chant en 1930. Cette dernière existait depuis 1852 et regroupait presque exclusivement des chorales d’outre Sarine. Le Chœur d’Hommes se joindra au groupe en 1935 à Bâle, en 1948 à Berne, interprétant une page du Chanoine Louis Broquet, en 1954 à Saint-Gall où le Chœur d’Hommes « exécuta », paroles du chef Fernand Dubois, les « Soldats de Gédéon », composition pour double chœur, de Camille Saint-Saens.  A Genève en 1960 et à Lucerne en 1967, toujours sous la direction de Fernand Dubois, ils interprétèrent des pièces de Broquet : « Beau chevalier » et « Vieux chalets ». En 1973 à Zürich, le Chœur d’Hommes en pleine forme vit sa « Sorcière » et deux chœurs imposés remporter, sous la direction de Léon Jordan, sa première couronne d’or.
En 1977, la société fédérale de chant fut dissoute et remplacée par « l’Union suisse des chorales » qui rassembla en une seule fédération toutes les sociétés chorales de Suisse, soit plus de 2000 sociétés d’adultes, de jeunes ou d’enfants.
La première fête fédérale sous cette nouvelle forme eut lieu à Bâle en 1982. Le Chœur d’Hommes y fut représenté par son directeur, membre du jury.  La société se déplace « in corpore » pour celle de Lucerne en 1991 et glane la mention « excellent », récompense suprême décernée cette année-là avec beaucoup de parcimonie. Il faut dire qu’en ces années fastes, le Chœur d’Hommes, fort de près de cinquante chanteurs, brillait par ses qualités vocales, par la finesse, la sensibilité et la musicalité de ses interprétations, comme le relevait André Charlet, au micro de la radio romande lors des Schubertiades de 1990 organisées à Sion et auxquelles le Chœur d’Hommes participa.
La fête fédérale de l’an 2000 eut lieu en Valais. L’organisation sur plusieurs sites, fut confiée aux villes de Monthey, St-Maurice, Sion, Sierre et Viège. Le Chœur d’Hommes et ses sociétés sœurs d’Octodure, assurèrent avec succès l’organisation du site de Martigny.
Le chœur d’hommes a occupé divers locaux durant son centenaire. Les toutes premières répétitions ont certainement dû se dérouler dans l’arrière salle d’un établissement public dont nous avons oublié le nom. Nous savons par contre qu’il a longtemps occupé la grande salle de l’Hôtel de Ville de Martigny, espace que les Octoduriens appelaient familièrement « Salle du Chœur d’Hommes ». En 1972 les chanteurs ont pris leurs quartiers au sous-sol du bâtiment de l’horloge, dans les écoles primaires de la ville. En 1992 la société remonte à la surface. Un groupe mené par Jean-Pierre Balma, Arthur Bianchi, Pierre-Marie Darbellay et Willy Lonfat s’est démené pour offrir à la société son local, une magnifique grange rénovée située au pied du Château de la Bâtiaz,. Pour chaque chanteur ce local reste un lieu magique pour l’activité chorale mais aussi un espace hors du temps, dédié à l’amitié et à la fraternité comme l’avait compris son plus fidèle occupant : Willy Lonfat.
Le chef de chœur, avec ses qualités techniques et humaines est l'animateur du groupe dont il saura tirer le plus beau. Il apprivoise peu à peu le choriste qui franchira plus aisément les obstacles mélodiques, rythmiques et harmoniques. En 100 ans, plusieurs directeurs se sont succédé à la suite de M. Edouard Estoppey pour apporter leurs compétences musicales aux chanteurs octoduriens. Leur longévité à la barre est parfois surprenante. Sur les 50 dernières années, ils ne sont que quatre à avoir été nommés officiellement à ce poste : Fernand Dubois, Léon Jordan, Daniel Darbellay et Victoria Coiana. A lui seul, Léon Jordan a occupé plus de la moitié de ce temps.
Originaire de Dorénaz et domicilié à Vérossaz, c'est à l'Ecole Normale de Sion qu'il attrapa le virus du chant choral. Dès ses premières années d'enseignement, il s'y consacra: à l'école comme maître de chant, dans les chorales comme chef de chœur, dans différentes associations comme responsable ou animateur, dans les fêtes régionales, cantonales ou fédérales comme expert.
Si Eugène Claret et Georges Haenni l'encouragèrent dans cette nouvelle voie, Charly Martin fut son premier maître. Mais c'est au Conservatoire de Lausanne, puis comme élève privé d’Andor Kovach, compositeur et chef d'orchestre hongrois qu'il poursuivit et termina sa formation musicale. En 1965, la ville de Martigny s'attache ses services comme enseignant, et les chœurs de la cité l'engagent comme directeur. De 1965 à 1989, il conduit le Chœur de dames «La Romaine». En 1968, il fonde le chœur des Ecoles et reprend la direction du chœur d'hommes jusqu'en 1995.
Le canton du Valais lui doit le développement extraordinaire des chœurs d'enfants et surtout de l'Association valaisanne des chefs de chœurs dont il fut l'initiateur en 1969 et l'animateur principal pendant une vingtaine d'années.
Forcé, pour des raisons de santé, de diminuer et même d'abandonner la plupart de ses activités extérieures, Léon Jordan se tourne avec plus d'assiduité vers la composition chorale. Il réalise avant tout de nombreuses harmonisations, transcriptions et compositions. Il a ainsi enrichi le répertoire à voix égales quelque peu délaissé en ce temps où fleurissent les chœurs mixtes, temps dans lequel les chœurs l'hommes et de dames n'ont peut-être pas encore dit leur dernier mot.
Auditeur du premier concert de Léon Jordan à la tête du chœur d’hommes de Martigny en 1968 Jean Daetwyler écrivait comme une prophétie :
Aucune mièvrerie dans l’interprétation. Tout est logique et bien équilibré. Ce qui est remarquable également, c’est que Léon Jordan évite les effets faciles et le tape-à-l’œil. Il est profondément honnête dans sa façon de restituer une œuvre. Il interprète ce qui se trouve dans la pièce, sans en forcer le ton. Et malgré cela, ce jeune directeur obtient le maximum de ses chanteurs. Il a des contrastes dans la sonorité, de l’éclat et de la couleur dans l’expression. Léon Jordan est un musicien complet et il fera un magnifique travail à Martigny.
Après son départ en 1995 le chœur d’hommes de Martigny nomme au pupitre Daniel Darbellay, fils de Michel, fidèle membre de la société. Sous sa houlette, le chœur participe à la « Nique à Satan » de Frank Martin à St-Maurice, à l’émission de la TV romande « de Si de La » et organise  à Martigny une des scènes fête Suisse de chant. Après sept ans de bons et loyaux services, Daniel cède sa baguette à Mme Victoria Coiana.
Cette décision va provoquer une révolution dans la vie de cette société de mâles. Pour la première fois de son histoire, le Chœur d’Hommes de Martigny est dirigé par une femme. Si, au départ, quelques membres ont eu de la peine à accepter cette décision, très vite tous les chanteurs seront unanimes à reconnaître que ce choix était le bon. La société peut naviguer avec sérénité vers son cap du centenaire en 2008.
La musique, et plus particulièrement le chant choral, porte en soi les plus riches valeurs de l'être humain : L'expression de soi, la solidarité, la passion du mieux, la convivialité, l'exigence. Il n’y aurait pas de chœur d’hommes sans les chanteurs qui depuis100 ans, semaine après semaine, se mobilisent pour faire vivre cet art choral et offrir à leurs auditeurs les manifestations de la vie, de la mort, de l'amour et du rêve.
Tous les chanteurs qui ont fréquenté le chœur d’hommes ont découvert et aimé l’art populaire, dans la meilleure acception du terme, en abordant la plupart des genres musicaux: cantus du Moyen Age, polyphonies de la Renaissance, œuvres sacrées, musique contemporaine, en passant par la chanson populaire et le folklore d’ici ou d’ailleurs.
Celui qui ne sait pas lire la musique a côtoyé le bon chanteur pour construire avec lui un chœur qui s'équilibre et s'épanouit.
L'art choral est difficile, souvent ingrat, parfois déroutant. Le chanteur le sait bien. Il s’investit pour cultiver sans cesse les fleurs les plus chères, les plus subtiles, les plus discrètes. Il accepte aussi de traverser des tempêtes et de ramer dans la direction donnée par son capitaine.
Le chanteur sait sentir, comprendre et aimer la nature et les hommes, la terre, la vie rurale. Il a parcouru les campagnes et les sentiers de montagne, vécu dans nos villes et villages et appris nos vieilles chansons porteuses de l'âme et de l'histoire d'un pays et qui sont le fidèle miroir des peuples qui les ont perpétuées.
Chanter c’est porter le poids d'un passé Imprégné de joies, de douleurs, de souffrances et d'aspirations, c’est exprimer une âme à la fois une et multiple que l'harmonisation du compositeur soutient et remet en lumière.
L'art choral contient les germes du beau, de l'exigence, de la recherche d'une qualité sans cesse renouvelée. Il crée, chez la personne, le désir et le bonheur de l'accomplissement de l'ensemble de ses facultés pour un mieux-être avec lui-même et avec les autres. L'harmonie des sons fait l'harmonie des groupes.
Si vous connaissez un chanteur du chœur d’hommes, allez à sa rencontre et joignez-vous à lui car, comme le dit le proverbe :
« Tu peux frapper sans crainte à la porte derrière laquelle tu entends chanter ».

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